LES TROIS DIMENSIONS DE LA DURABILITÉ DE L’AQUACULTURE EN AFRIQUE

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L’aquaculture est un secteur en pleine expansion en Afrique et a un rôle majeur à jouer dans la sécurité alimentaire, tout en réduisant la dépendance vis-à-vis des stocks de poissons sauvages qui sont souvent surexploités. Toutefois, cette croissance rapide pose des problèmes pour la durabilité globale à long terme du secteur agricole et soulève des inquiétudes à plusieurs égards. L’aquaculture durable implique l’intégration des trois piliers ou dimensions du développement durable afin de garantir que cette jeune industrie africaine soit économiquement et écologiquement viable, mais aussi que les fermes aquacoles fonctionnent de manière socialement responsable.

    1. Introduction

 En Afrique, le développement agricole est considéré comme une nécessité pour faire face à l’insécurité alimentaire à laquelle sont confrontés de nombreux pays (Goshu et al., 2013). Outre les défis liés au changement climatique et à l’environnement, il est impératif d’adopter des pratiques agricoles durables pour améliorer la productivité agricole et la sécurité alimentaire (HLPE, 2016), d’autant plus que la croissance démographique du continent constitue en soi une menace pour la sécurité alimentaire et l’environnement. La croissance agricole a probablement un rôle plus important à jouer en tant que facteur de réduction de la pauvreté, plutôt qu’en tant que moteur de la croissance économique. En effet, la proportion de personnes travaillant dans l’agriculture est beaucoup plus élevée que la part de la production économique provenant de l’agriculture (Douglas, 2014) […] Bien qu’à l’heure actuelle, la prise en compte du développement durable conduit donc à repenser les systèmes de production alimentaire en tenant compte de leurs interactions écologiques et sociales, ce qui implique de transformer non seulement les modes de production mais aussi les modes de consommation (Esnouf et al., 2011). La durabilité de la production alimentaire est un terme subjectif utilisé pour décrire comment la planète permet aux humains d’utiliser et de bénéficier de biens et de services d’une manière qui n’interfère pas avec la fourniture continue de ces services environnementaux (Boyd et al, 2020). Pour garantir une sécurité alimentaire croissante, des innovations agricoles durables sont nécessaires pour répondre aux besoins alimentaires futurs (Aba et El Bakali, 2020). Le défi pour les pays développés et en développement est d’inverser la dégradation actuelle de l’environnement et de parvenir à des augmentations durables de la production végétale et animale afin de garantir les approvisionnements alimentaires actuels et futurs (Kaasschieter et al, 1992). Le défi pour les pays développés et en développement est d’inverser la dégradation actuelle de l’environnement et de parvenir à des augmentations durables de la production végétale et animale afin de garantir les approvisionnements alimentaires actuels et futurs (Kaasschieter et al, 1992), d’autant plus que l’agriculture contribue de manière significative à la croissance en Afrique et que, pour de nombreux pays africains, seul le secteur agricole a une échelle et des liens de croissance suffisants pour influencer de manière significative la croissance globale du continent (Diao et al., 2010). L’aquaculture est l’un des secteurs agricoles qui connaît la croissance la plus rapide en Afrique. Ce sous-secteur de l’agriculture offre une opportunité prometteuse pour la diversification des entreprises rurales, grâce à l’aquaculture qui permettrait aux communautés rurales d’améliorer leurs revenus, leur alimentation et leur statut nutritionnel (AU-IBAR, 2016).

Les différents environnements aquatiques sont conçus pour augmenter la production des organismes au-delà de la capacité naturelle et impliquent la culture d’espèces marines et d’eau douce, utilisent les ressources naturelles et interagissent avec l’environnement. Ce secteur affecte aussi indirectement les aspects sociaux et économiques de nombreuses parties prenantes qui y sont indirectement impliquées (Bhari et Visvanathan, 2018). L’approche de l’aquaculture durable aspire à promouvoir le développement durable de ce sous-secteur de l’agriculture, qui reste une alternative à la pêche pour la production de poissons mais qui doit être réalisée avec un impact environnemental moindre, économiquement viable et socialement acceptable, les trois dimensions pour assurer la durabilité de l’aquaculture (Frankic et Hershner, 2003). Afin de dépasser la rhétorique de la durabilité et de poursuivre un programme plus significatif pour le développement durable, une définition claire de ce concept et une explication de ses dimensions clés sont nécessaires (Gray, 2010 ; Mensah et Enu-Kwesi, 2018), en particulier pour le secteur de l’aquaculture en Afrique, qui a connu un développement significatif au cours des deux dernières décennies.

L’objectif de cet article de synthèse est d’introduire le lecteur à une réflexion sur les dimensions de la durabilité de l’aquaculture en Afrique dans le contexte socio-économico-environnemental, en appelant les acteurs et les professionnels impliqués dans ce secteur à rechercher et à utiliser des méthodes pour la viabilité du secteur en accord avec le concept de développement durable.

  2.   L’Aquaculture Africaine

Malgré la croissance rapide de l’industrie aquacole sur le continent Africain par rapport aux autres continents du monde, l’Afrique a une faible contribution à la quantité de poissons produits, consommés et commercialisés dans le monde (Hounmanou YMG et al, 2018). Par conséquent, l’Afrique a été identifiée comme la région présentant le plus grand potentiel inexploité pour la croissance de l’aquaculture (FAO, 2016a). A titre d’exemple, l’aquaculture a contribué à 17-18 % de la production totale de poisson en Afrique, ce qui équivaut à un maigre 2,7 % de la production mondiale de poisson en 2018 (FAO, 2020). En Afrique, de nombreux gouvernements et agences de développement ont promu l’aquaculture comme une panacée pour la sécurité alimentaire des ménages, le développement rural et la réduction de la pauvreté (Obiero et al, 2019). Bien que l’Afrique ait l’industrie aquacole qui connaît la croissance la plus rapide avec un potentiel biophysique élevé, le secteur n’a pas encore contribué de manière significative à l’approvisionnement alimentaire durable et au développement économique (Brummett al. 2008 ; Waite et al. 2014). Les produits de la pêche et de l’aquaculture, en particulier le poisson, jouent un rôle de plus en plus important dans le bien-être des populations des pays développés et en développement (Toppe et al., 2012). Au cours des deux dernières décennies, l’aquaculture s’est imposée comme une activité compétitive dans la production d’aliments sains, apportant une contribution pertinente à la création d’emplois et de revenus et à la réduction de la pauvreté et de la faim dans plusieurs régions du monde, y compris l’Afrique. Selon le rapport « La situation mondiale des pêches et de l’aquaculture » (SOFIA, 2020), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a démontré qu’en 2018, la production aquacole dépasse la production halieutique et représente déjà la moitié de la consommation mondiale de poisson. Selon ces données SOFIA (2020), les débarquements de poissons en 2018 ont atteint 179 millions de tonnes, dont 82 millions de tonnes proviennent de la production aquacole, dont 54,3 millions de tonnes de poissons, 17,5 millions de tonnes de mollusques, 9,4 millions de tonnes de crustacés et 0,9 million d’animaux aquatiques divers, tandis que la production de plantes aquatiques, principalement des algues, a atteint 33,3 millions de tonnes en 2018, dont 32,4 millions de tonnes proviennent de l’aquaculture. La part de l’aquaculture en Afrique a atteint 2,196 millions de tonnes, et la production aquacole du continent devrait augmenter de 48 % pour atteindre 3,25 millions de tonnes en 2030 (SOFIA, 2020). La majeure partie de la production aquacole africaine (99 %) provient des systèmes d’eau douce intérieurs et est principalement dominée par la culture d’espèces indigènes et abondantes de tilapia du Nil (Oreochromis niloticus) et de poisson-chat africain (Clarias gariepinus), tandis que la mariculture ne contribue qu’à 1 % de la production totale, bien qu’il s’agisse d’un sous-secteur émergent et prometteur (FAOa, 2018). Parmi les principales causes de la faiblesse de l’aquaculture en Afrique, on peut citer : la nouveauté de ce secteur par rapport à l’agriculture (sauf en Égypte), la médiocrité des installations aquacoles, la prédominance du système extensif, la mauvaise qualité des aliments aquacoles, la disponibilité des semences de poisson et le manque de formation en aquaculture (Adewumi, 2015), sachant que les secteurs de la pêche et de l’aquaculture en Afrique contribuent de plus en plus à la sécurité alimentaire et nutritionnelle (De Graaf et Garibaldi, 2014).

    3. Aquaculture et sécurité alimentaire en Afrique

Le poisson et les autres aliments aquatiques provenant des milieux d’eau douce et marins, appelés « produits de la mer », sont essentiels pour atteindre les objectifs de sécurité alimentaire et nutritionnelle (Béné et al. 2015). Le terme « sécurité alimentaire » a été défini par la FAO (1996) comme suit : « La sécurité alimentaire est une situation dans laquelle tous les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active ». Dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD) (ONU, 2015), le monde s’est engagé à mettre fin à toutes les formes d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Pourtant, l’insécurité alimentaire reste l’une des dimensions les plus visibles de la pauvreté, en particulier en Afrique (Chan C.Y et al, 2019). La population de l’Afrique est estimée à 1,3 milliard de personnes (AUIBAR, 2017),  L’aquaculture est un secteur en pleine expansion, car la croissance démographique rapide de l’Afrique dépasse la croissance de l’offre de poisson, et la plupart des populations de poissons sauvages du continent sont pleinement exploitées. Bien que le poisson fournisse 19 % de l’apport en protéines animales en Afrique, la consommation annuelle de poisson par habitant reste inférieure aux niveaux mondiaux (Chan CY, 2019). Dans le contexte d’une plus grande insécurité alimentaire régionale et d’une projection selon laquelle la population africaine doublera d’ici 2050 (UN.DESA, 2017), l’aquaculture devrait jouer un rôle important en fournissant des aliments précieux à base de protéines animales aux populations souffrant d’insécurité alimentaire (Kobayashi et al., 2015), d’où la nécessité de développer ce secteur en Afrique pour assurer la sécurité alimentaire des Africains (FAOb, 2018), mais de manière durable afin d’atteindre les objectifs de développement durable.

    4. Le développement durable

Le concept de développement durable a été formulé en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, créée par l’Assemblée générale des Nations unies (CMED, 1987) : « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ». Cette définition intègre la gestion de l’environnement à la responsabilité sociale et au gain économique, ce qui permet de comprendre que la focalisation exclusive sur la croissance économique ignore et entrave le développement social et la protection de l’environnement (Hove, 2004). Le développement durable, un concept qui a émergé dans le contexte d’une prise de conscience croissante d’une crise écologique imminente, semble avoir été l’une des forces motrices de l’histoire mondiale à la fin du XXe siècle (Pisani, 2006). L’approche du développement durable a été présentée comme une « vision partagée » (Giddings et al. 2002), d’un point de vue conceptuel, qui a été largement représentée par la conception des « trois piliers », environnemental, économique et social. Les origines du paradigme des « trois piliers » ont été diversement attribuées au rapport Brundtland, à l’Agenda 21 et au Sommet mondial sur le développement durable de 2002 (Moldan et al. 2012). Cette approche reflète les objectifs inspirés par la mission de ces trois piliers de la durabilité en présentant trois ensembles d’objectifs économiques, sociaux et environnementaux d’importance égale comme une nécessité pour atteindre la durabilité (Purvis et al., 2019). L’aquaculture présente des conditions favorables dans ses moyens de production pour être réalisée de manière durable en Afrique, étant une alternative pour lutter contre une éventuelle pénurie alimentaire sur le continent à l’avenir, ainsi que pour offrir des conditions de développement social et économique pour l’ensemble de la communauté de la région où elle est développée, grâce à son exploitation avec des pratiques durables.

   5.  Aquaculture durable pour l’Afrique

L’aquaculture est le secteur de production alimentaire qui connaît la croissance la plus rapide au monde (FAO, 2020). Elle se développe, s’étend et s’intensifie dans presque toutes les régions du monde. Les principales tendances de développement indiquent que le secteur continue à s’intensifier et à se diversifier, à utiliser de nouvelles espèces et à modifier ses systèmes et ses pratiques. Par conséquent, l’accent est mis de plus en plus sur l’amélioration de l’application de la réglementation et de la gouvernance du secteur (Subasinghe et al, 2009). La plupart des scientifiques spécialisés dans l’aquaculture définissent la durabilité comme synonyme de « durabilité environnementale ». L’aquaculture durable est cependant un concept plus large que les déterminations des impacts environnementaux spécifiques à un site, puisqu’elle incarne une connaissance scientifique des impacts systématiques de l’aquaculture hors site, et des impacts sur les systèmes environnementaux humains combinés (Costa-Pierce et Page, 2013). Une approche conceptuelle de l’aquaculture durable a été présentée sous trois angles : environnemental, économique et sociologique (Caffey et al., 1998). L’aquaculture durable peut être définie comme la production rentable d’organismes aquatiques qui maintient une interaction harmonieuse et continue avec les écosystèmes et les communautés locales. Elle doit être productive et rentable, et générer et distribuer des bénéfices. Elle doit utiliser les ressources naturelles de manière rationnelle et ne pas dégrader les écosystèmes dans lesquels elle s’insère, tout en créant des emplois pour la communauté locale, en améliorant la qualité de vie et en respectant la culture locale (Valenti et al., 2011). Avec l’expansion de l’aquaculture dans le monde, le concept d’aquaculture durable, qui pourrait être la clé pour nourrir notre population croissante (Mitra, 2018), est de plus en plus reconnu comme intégrant les dimensions spatiales et temporelles et se concentrant sur l’équilibre des trois composantes des paramètres environnementaux, économiques et sociaux (Franki et Hershner, 2003), le développement durable se référant à la manière souhaitable de produire des organismes aquatiques, sans dégrader l’environnement, avec des avantages et des bénéfices sociaux.

Le concept d’« aquaculture durable » est axé sur l’équilibre des trois composantes du développement durable pour désigner le mode de production souhaitable d’organismes aquatiques, dont les dimensions sont les suivantes :

                      5.1 La dimension sociale

La durabilité sociale repose sur la promotion du bien-être parmi les membres d’une organisation. Selon Halwart et al. (2003), la pratique de l’aquaculture durable s’inscrit dans une perspective de développement social, dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations et des communautés rurales et de réduire la pauvreté. Son objectif principal est de garantir des pratiques de travail équitables, mais il inclut également les objectifs généraux de réduction des inégalités sociales, d’amélioration de la qualité de vie et de défense des droits de l’homme. La durabilité sociale de l’aquaculture est également liée à l’éradication de la pauvreté (Eizenberg & Jabareen, 2017). Impliquer davantage de femmes africaines dans le secteur de l’aquaculture, afin d’améliorer la qualité nutritionnelle des enfants et de participer au développement social de leurs communautés (Luomba, 2013).

                   5.2 La dimension économique

Les impacts de l’aquaculture sur l’économie des communautés rurales sont des questions clés pour les politiques de développement durable (Béné et al., 2016, Au-IBAR, 2017), car l’établissement d’entreprises aquacoles dans une région peut influencer la disponibilité de facteurs de production tels que la main-d’œuvre qualifiée, les fournisseurs spécialisés, les programmes d’éducation et d’autres infrastructures (Krause et Mikkelsen, 2017). Au fil du temps, cependant, le développement et la croissance du secteur aquacole peuvent stimuler la croissance d’autres industries plus ou moins liées dans la région, y compris le développement d’activités de services et de chaînes de valeur (Aslesen et Isaksen, 2007). Ce secteur renforce la dépendance à l’égard de la main-d’œuvre familiale dans la pisciculture, ce qui entraîne une réduction de la main-d’œuvre salariée (Macfadyen et al., 2011). Il a été rapporté que l’établissement d’une aquaculture commerciale s’accompagne généralement d’une baisse relative du prix du poisson sur les marchés, dont les consommateurs à faible revenu bénéficient particulièrement, ce qui contribue à améliorer les moyens de subsistance (Dey et al., 2005), avec une relance économique de la région et de la nation (FAO, 2017).

                     5.3 La dimension environnementale

Comme pour tout système de production alimentaire, l’augmentation de la production aquacole s’accompagnera de coûts environnementaux. Les impacts environnementaux, y compris ceux liés à la dépendance vis-à-vis des rares sources d’eau du continent, aux intrants alimentaires, aux risques génétiques et à la libération de nutriments et de polluants chimiques, varient considérablement car les systèmes de production sont très diversifiés (Troell et al. 2014). Dans ce contexte, l’impact environnemental de l’aquaculture et les perspectives de sa durabilité suscitent des inquiétudes depuis le début des années 1990 (Folke et Kautsky, 1992 ; Samuel-Fitwi et al., 2012 ; Perdikaris et al., 2016). Au cours des trois dernières décennies, la durabilité environnementale est devenue une préoccupation croissante et une attention accrue a été accordée à la sensibilisation aux questions environnementales afin de réduire l’empreinte écologique de l’aquaculture. Il y a cinq décennies, la dégradation de l’environnement n’était pas considérée comme la préoccupation la plus urgente du secteur. Aujourd’hui, la question de savoir si la production aquacole doit être gérée de manière écologiquement responsable et durable ne fait plus débat (Engle et D’Abramo, 2018), à cette fin, il convient de développer la recherche dans le domaine des sciences de la nutrition des poissons pour répondre aux besoins de l’aquaculture afin de parvenir à un équilibre entre la nutrition des poissons et la durabilité de l’aquaculture (Aba et al, 2015), d’encourager l’intégration de l’aquaculture avec l’agriculture afin d’accroître la productivité de l’eau, par l’intermédiaire de l’irrigation ; la rizipisciculture, qui a déjà fait ses preuves en Afrique, ou les systèmes aquaponiques (Aba et El Bakali, 2020).

6.     Conclusion

Il existe actuellement un consensus sur le fait qu’il est possible et souhaitable que les systèmes de production alimentaire agricole soient durables. L’aquaculture durable peut être définie comme la production rentable d’organismes aquatiques tout en maintenant une interaction harmonieuse et durable avec les écosystèmes et les communautés locales. L’aquaculture africaine, qui se développe rapidement sur ce continent, est considérée comme une source très importante de production d’aliments d’origine animale pour la sécurité alimentaire d’un continent à la population croissante. L’aquaculture nécessite aujourd’hui l’optimisation des processus de production, qui permettent l’amélioration des systèmes d’élevage, grâce à l’utilisation de techniques de gestion adéquates des ressources naturelles qu’elle utilise, et pour que cette aquaculture soit durable, elle doit avoir des dimensions écologiques, économiques et sociales, tout en maintenant une interaction harmonieuse et durable avec les écosystèmes aquatiques pour une utilisation rationnelle des ressources naturelles sans les dégrader, productive et rentable, et assurer la sécurité alimentaire, elle doit générer des emplois et/ou des activités indépendantes pour la communauté locale, en améliorant leur qualité de vie tout en respectant leur culture.

Source : Dr Mustapha ABA. Expert Scientifique en Aquaculture. Nutrition des Poissons . Rabat. Maroc.

https://www.fisheriesjournal.com/archives/2021/vol9issue3/PartA/9-2-15-273.pdf

DOI: https://doi.org/10.22271/fish.2021.v9.i3a.2469

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