INNOVATIONS EN MATIERE DE PARTENARIATS PUBLIC-PRIVE POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’AQUACULTURE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
Dans le cadre des efforts continus de la Division des pêches et de l’aquaculture de la FAO pour réduire l’insécurité alimentaire et la pauvreté en promouvant une aquaculture durable et en encourageant des partenariats public-privé (PPP) innovants. Ce rapport examine la situation actuelle, la gouvernance et la gestion des PPP dans le secteur de l’aquaculture, en soulignant les défis, les succès et les opportunités qui y sont liés. Il vise également à partager les connaissances et les informations sur les investissements privés et les PPP dans l’aquaculture en Afrique subsaharienne (ASS) et à développer une feuille de route pour renforcer les investissements privés et les PPP dans la région. Son objectif est de fournir des informations précieuses aux gouvernements, au secteur privé et aux partenaires de développement sur le rôle, la conception et la mise en œuvre des PPP. L’objectif est d’accélérer le développement de l’aquaculture, en particulier dans les régions où le secteur reste sous-développé, comme l’Afrique subsaharienne.
Le secteur de l’aquaculture contribue de manière significative à la sécurité alimentaire, à l’emploi et à la croissance économique au niveau mondial. à la sécurité alimentaire, à l’emploi et à la croissance économique dans le monde. de nombreux défis, tels que l’accès limité au financement, l’inadéquation des infrastructures et la faiblesse des cadres politiques. Les partenariats public-privé (PPP) sont apparus comme un modèle prometteur pour relever ces défis. un modèle prometteur pour relever ces défis ; ils offrent des possibilités de collaboration entre les secteurs public et privé afin de tirer parti de l’expérience et de l’expertise de chacun. Ils offrent des possibilités de collaboration entre les secteurs public et privé pour tirer parti des ressources, de l’expertise et des connaissances.
Reconnaissant l’importance des PPP dans l’aquaculture, la FAO a commandé une étude visant à examiner l’état, la gouvernance et la gestion des PPP dans le secteur de l’aquaculture et à explorer les défis, les succès et les opportunités associés, en mettant l’accent sur l’Afrique subsaharienne. L’objectif est de partager des informations avec les gouvernements intéressés, le secteur privé et les partenaires au développement sur le rôle, la conception et la mise en œuvre des PPP, dans le but de contribuer à accélérer le développement de l’aquaculture là où le secteur n’est pas encore mûr, notamment en Afrique subsaharienne.
Ce rapport se concentre sur différents modèles de PPP, tels que les partenariats pour l’innovation, le transfert de technologie et de connaissances, les partenariats pour le développement de la chaîne de valeur et les partenariats pour le développement des infrastructures, et met en évidence le rôle de l’engagement du gouvernement et des parties prenantes pour faciliter des partenariats réussis. Plusieurs études de cas de PPP réussis dans l’aquaculture sont présentées, notamment un partenariat pour la fourniture de services de tests en laboratoire en Ouganda ; un partenariat pour la production et la certification de poissons en Afrique de l’Est ; et un partenariat pour lier le traitement des eaux usées et l’aquaculture à Kumasi, au Ghana.
Le rapport indique que l’Afrique subsaharienne offre des possibilités d’investissement pour les partenariats avec les gouvernements pour le développement des infrastructures, y compris les réseaux routiers et les systèmes d’approvisionnement en énergie, qui peuvent améliorer la qualité de vie des populations, l’accès aux sites aquacoles éloignés et réduire les coûts de production. Des partenariats peuvent également être établis pour la construction et/ou l’entretien infrastructures indispensables, telles que les installations de transformation du poisson, les entrepôts frigorifiques et les installations portuaires, car ces installations peuvent améliorer l’efficacité et la productivité de l’aquaculture. En outre, il est nécessaire de moderniser les technologies agricoles en investissant dans des systèmes de production plus axés sur les connaissances et les capitaux ; les PPP peuvent jouer un rôle important à cet égard. L’accès aux marchés internationaux nécessite la certification des poissons et des produits de la pêche. C’est une nouvelle occasion pour les PPP de fournir des services de test et de certification.
Les partenariats public-privé offrent un potentiel considérable pour accroître les bénéfices de l’aquaculture en Afrique subsaharienne. Cependant, l’absence ou la faiblesse des réglementations constitue un obstacle à la mise en place de PPP dans l’aquaculture. Un autre obstacle important est l’existence de directives peu claires, qui peuvent entraîner des incertitudes quant à la conformité et entraver le succès des partenariats. En outre, les coûts élevés de l’emprunt d’argent, résultant principalement des taux d’intérêt élevés associés aux emprunts de fonds pour les projets PPP, constituent un défi majeur pour les PPP. Ce problème est encore plus prononcé dans le cas des projets d’aquaculture en raison des connaissances limitées des prêteurs et des risques inhérents impliqués.
Pour aller de l’avant, ce rapport identifie plusieurs opportunités prometteuses pour les PPP dans le domaine de l’aquaculture et recommande aux gouvernements et aux entités du secteur privé afin de tirer parti de ces opportunités. Parmi les exemples d’actions, citons la promotion, le partage des connaissances et la collaboration entre les différents acteurs, faciliter l’accès au financement et aux ressources pour les projets innovants, et la mise en œuvre de cadres réglementaires qui encouragent et soutiennent les initiatives de PPP.
Source : Murekezi, P., Habimana, O. & Menezes, A. 2024. Public–private partnership innovations for aquaculture development with a focus on sub-Saharan Africa. FAO Fisheries and Aquaculture Technical Paper, No. 713. Rome, FAO. https://doi.org/10.4060/cc9252en