Année : 2018
Auteurs : Laura Gasco, Francesco Gai, Giulia Maricchiolo, Lucrezia Genovese, S. Ragonese, Teresa Bottari et Gabriella Caruso.
Résumé
Cette note discute des sources alternatives potentielles d’aliments pour l’alimentation des poissons d’aquaculture et explique que l’avenir du développement de l’aquaculture dépend des coûts de la farine et de l’huile de poisson. Considérant que les coûts croissants des aliments traditionnels limitent ce développement, la recherche étudie des alternatives susceptibles d’assurer une nutrition adéquate pour la croissance des animaux. Ce travail examine l’utilisation de sources alternatives de protéines végétales, microbiennes et d’insectes, évaluant en particulier leur impact sur la croissance, la digestibilité des nutriments, les caractéristiques de qualité des filets et la perception sensorielle chez les plus importantes espèces de poissons marins et d’eau douce d’élevage. Le Brief résume spécifiquement les avantages et les inconvénients des huiles végétales issues d’oléagineux, qui peuvent d’une part constituer un substitut durable à l’huile de poisson, mais qui sont d’autre part moins riches en acides gras polyinsaturés à longue chaîne oméga-3. L’alimentation pourrait donc entraîner une réduction indésirable de la valeur nutritionnelle de la chair des poissons d’élevage. Les auteurs explorent également la possibilité d’utiliser les rejets de la pêche comme source potentielle d’aliments pour l’aquaculture. Puisque le débarquement des prises accessoires deviendra obligatoire avec la nouvelle politique commune de la pêche (PCP) (au lieu de simplement les rejeter à la mer, souvent mortes), des utilisations appropriées de ce qui ne doit pas être utilisé pour la consommation humaine peuvent être étudiées. Les auteurs donnent une idée de la possibilité que cela puisse devenir une alternative sensée pour améliorer la gestion des rejets et créer des pêcheries plus durables. La note aborde également la question des additifs aux aliments pour poissons et aquacoles, tels que les vitamines, les minéraux et les antioxydants, mais également les immunostimulants et les enzymes. Les auteurs discutent des effets que ces additifs peuvent avoir sur la croissance, le bien-être, la reproduction et l’état de santé des poissons en aquaculture.
